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Principe de fonctionnement :

Dans une centrale thermique nucléaire, il n’y a pas de combustion chimique, mais on parle cependant de combustible nucléaire.
L’uranium 235, doit d’abord subir un certain nombre d’étapes de préparation :

  • on l’enrichit, c’est à dire qu’on augmente la proportion d’U235, fissile. Cette proportion, qui n’est que de 0,7% dans l’uranium naturel, doit être de 3 à 5% ;

  • on le soumet à certains traitements chimiques ;

  • on le conditionne sous forme de pastilles, insérées dans de longs tubes de métal appelés des crayons ;

  • ces crayons sont rassemblés en « fagots » appelés assemblages, qui sont placés dans la cuve du réacteur nucléaire, remplie d’eau : c’est ce que l’on appelle le cœur.

  • Le réacteur comprend trois circuits indépendants : le circuit primaire, le circuit secondaire et le circuit de refroidissement.
    Sous l’effet du bombardement neutronique, les atomes d’U235 fissiles se cassent, libérant de la chaleur qui chauffe l’eau dans un circuit fermé, le circuit primaire.
    L’eau est maintenue à l’état liquide sous pression (155 bars) à 300°C.

    La récupération de chaleur se fait par échange thermique dans un générateur de vapeur : la chaleur de l’eau du circuit primaire est transmise à travers une multitude de tubes à l’eau du circuit secondaire grâce à un liquide dit "caloporteur". C’est cette eau qui se transforme en vapeur et qui va actionner la turbine.

    Le troisième circuit est le circuit de refroidissement, qui permet de condenser la vapeur et de renvoyer de l’eau froide dans le générateur de vapeur.
    Le refroidissement se fait en pompant de l’eau dans la mer ou dans un fleuve. Si le débit n’est pas suffisant, on utilise des tours aéroréfrigérantes, qui rejettent dans l’atmosphère ces panaches de vapeur d’eau bien identifiables dans le paysage !

    A la sortie de l’alternateur, un transformateur élève la tension de l’électricité, pour l’envoyer sur le réseau de transport (400 000 volts).
    Le contrôle de la réaction nucléaire se fait au moyen des barres de commande (à base de bore ou de graphite) : celles-ci ont la propriété d’absorber les neutrons, on peut donc ralentir ou arrêter complètement la réaction en chaîne en faisant descendre ces barres dans la cuve du réacteur.
    En cas d’incident, ces barres tombent automatiquement, entraînant l’arrêt de la réaction nucléaire.

    L’électricité d’origine nucléaire représente 17% de l’électricité consommée dans le monde.

     

    Différents types de réacteurs :

    Réacteurs UNGG
    Les réacteurs UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz) emploient de l'uranium naturel métallique, le modérateur étant le graphite, et le gaz carbonique faisant office de fluide caloporteur. Ce type de centrale fut le premier à être installé en France. Il présente certains inconvénients : son rendement thermique est limité car la température du réacteur ne peut pas être très élevée; les investissements sont plus importants que pour une centrale à eau ordinaire à puissance égale. Depuis 1969, on n'en construit donc plus en France.

    Réacteurs Mangox et AGR
    Les réacteurs Mangox doivent leur nom au matériau employé pour la gaine des éléments combustibles, un alliage au magnésium. Ils utilisent l'uranium naturel et le système de refroidissement fonctionne au gaz carbonique. Après 1971 ont été construits des réacteurs AGR (Advanced Gas cooled Reactor), utilisant de l'uranium légèrement enrichi (l'isotope 235 étant présent à environ 1,7%) sous forme d'oxyde.

    Réacteurs RBMK
    Les réacteurs RBMK (Reactor Bolchoe Molchnastie Kipiachie, ce qui signifie réacteur grande puissance) fonctionnent à l'uranium 235 enrichi à 1,8% ; le modérateur est le graphite et le fluide caloporteur est de l'eau bouillante. Quarante pour cent du parc nucléaire de l'ex-URSS est constitué de ce type de réacteur. Ces systèmes ne sont pas autorégulés en raison de leur coefficient de température positif. La centrale de Tchernobyl disposait d'un réacteur de ce type, qui s'est emballé en 1986, à la suite de décisions inconsidérées de la part des opérateurs, mais aussi à cause des risques intrinsèques à ce type de réacteurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tours de refroidissement

     

     

     

     

    Barres de contrôle

     

    I. Principe de Fonctionnement

     

    Historique

    L'atome : Historique

    L'atome : Structure

    Le combustible nucléaire : l'uranium

    Fonctionnement d'une centrale:

    - La fission

    - La fusion

    - Le réacteur

     

     

     

    II. Risques et conséquences

    Les dangers :

    - Internes

    - Externes

    Les conséquences

    Les mesures de prévention

    Les mesures de protection

     

    Conclusion

     
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